Bourbon Rickey (Français)

Il existe de nombreuses mesures pour laisser votre empreinte sur ce monde. Certains sont subjectifs, mais d’autres – comme changer l’histoire au point qu’un monument porte votre nom – sont indéniables. Le colonel Joe Rickey n’a pas reçu de monument dans sa ville natale de Washington, D.C., mais il a reçu un cocktail. Et, en ce qui concerne la légende de la consommation d’alcool, c’est tout aussi bien.

Le Bourbon Rickey est un highball qui a été nommé en l’honneur du lobbyiste démocrate, qui vivait dans la capitale nationale pendant la fin du 19e siècle. Selon l’histoire, il était connu pour prendre des boissons au bar Shoomaker. Et, comme M. Rickey préférait les boissons sans sucre, il demandait souvent une simple combinaison de bourbon et d’eau gazeuse. Il est facile de voir comment ce duo simple pourrait fournir un rafraîchissement pendant les jours pré-A / C de porter des costumes tout l’été.

Un jour, le barman, un type utile nommé George Williamson, a ajouté de la chaux fraîchement pressée au highball, et le Bourbon Rickey est né. Le trio fortuit entre un Whisky Sour (whisky, agrumes, sucre) et un Whisky Collins (whisky, agrumes, sucre, eau pétillante). C’est acidulé, sec, désaltérant et étonnamment équilibré, même sans une dose de sucre pour apprivoiser les autres ingrédients. Si vous en faites un à la maison, choisissez votre bourbon préféré pour le mélanger. Le citron vert frais n’est pas négociable, et une bonne bouteille d’eau pétillante donnera à la boisson la bonne bouchée pétillante.

Le Bourbon Rickey est une boisson historique certes, mais le Rickey n’a pas n’atteint un attrait généralisé que dans les années 1890, quand il était plus communément fabriqué avec du gin. Cette tendance s’est poursuivie, et même aujourd’hui, le Gin Rickey est bien mieux connu des barmans et des consommateurs. Mais n’oublions jamais son prédécesseur au bourbon, qui n’est pas un riff, mais l’original.

On dit que Joe Rickey se lasse de voir son cocktail surpasser ses exploits politiques. Donc, la prochaine fois que vous portez un Bourbon Rickey à vos lèvres, souvenez-vous du lobbyiste éponyme derrière. Et puis peut-être Google ses réalisations.

Leave a Reply

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *