En 1973, le Dominique Club of America a été fondé pour promouvoir la race, à la fois standard et bantam, et pour encourager les nouveaux éleveurs. Les efforts de ce groupe actif devraient servir de modèle à d’autres clubs et associations de conservation des races rares. Le club a mené des recherches approfondies sur sa race et a utilisé ces informations pour éduquer le public et promouvoir le Dominique. Le club est bien organisé et répond aux demandes de renseignements. Elle produit également l’information Dominique News et un annuaire annuel des éleveurs et publie en 1997 la référence définitive de la race, The American Dominique: A Treatise for the Fancier, de Mark A. Fields. Beaucoup d’éleveurs de longue date aimeraient voir la race appelée par le même nom: l’Américain Dominique. Le Club Dominique compte désormais environ trois cents membres, et la population de volailles Dominique a augmenté.
L’attention portée sur le Dominique par l’ALBC, qui utilisait la race comme symbole de la conservation des races rares américaines, a également a joué un grand rôle dans la promotion de la race. Aujourd’hui, le Dominique est plus populaire qu’il ne l’a été depuis plusieurs décennies. Ceux qui recherchent des Dominiques doivent faire attention à certains stocks d’écloserie qui ont introduit Barred Plymouth Rock afin de contourner la consanguinité. L’ALBC et le Dominique Club sont probablement les meilleures sources d’information pour obtenir des oiseaux de haute qualité. Différentes souches varient en poids, conformation, production d’œufs et couvain. La souche Voter historique est particulièrement importante.
Ceux qui cherchent à conserver le Dominique devraient porter une attention particulière aux descriptions de la race du passé. Le poulet Dominique était un oiseau de taille moyenne, avec des coqs pesant de 6 à 7 livres et des poules de 4 à 5 livres. L’adjectif médium est utilisé généreusement dans l’ancien standard, car le Dominique n’était pas une race d’extrêmes mais plutôt une race d’équilibre agréable. La tête, le peigne rose, le cou, le dos, les cuisses, même les orteils et les lobes d’oreille ont été décrits comme de taille moyenne. La poitrine était décrite comme large, ronde et bien portée. Le corps était plein mais compact. La longue queue était portée avec des plumes de faucille bien recourbées. La voiture du coq était fière d’un hack plein. La poule a également porté sa queue vers le haut mais a semblé plus rebondie et pleine de poitrine.
La seule variété de couleur de la Dominique est décrite comme étant gris bleuâtre ou ardoise. Chaque plume est croisée avec des barreaux irréguliers de bleu ardoise foncé et de gris plus clair. La pointe de chaque plume est sombre. Le coq a souvent des barreaux plus fins, ce qui peut lui donner une teinte plus claire que la poule plus barrée. Les marques de plumes de Dominique sont nettement plus irrégulières que celles du Barred Plymouth Rock. Il ne doit pas non plus y avoir de reflets métalliques dorés ou cuivrés dans les plumes, même lorsqu’elles sont exposées au soleil. De vieux livres sur la volaille décrivaient les fines barres lacées de Dominique aux extrémités des plumes. Cette caractéristique est presque perdue dans la race contemporaine, bien qu’elle puisse être récupérée par les descendants de l’ancienne souche David Hyman de la collection Colonial Williamsburg. Les yeux sont d’une riche baie rougeâtre. La peau, le bec, les jarrets et les orteils sont jaune vif. Parfois, des points rouges de xanthophylle, le pigment de carotène jaune, se trouvent à l’extérieur des pattes. Le peigne, les caroncules et les lobes d’oreille sont rouge vif. Les lobes d’oreille doivent être oblongs et de taille moyenne. Le peigne doit être une couronne de rose bien formée avec une pointe ronde et effilée. Le peigne entier doit être recouvert de petits galets. Le peigne de la poule est légèrement plus petit que celui du coq. Les rayons simples apparaissent dans la plupart des lignées de Dominique, le plus souvent chez les poules. Les éleveurs sont divisés sur l’opportunité d’utiliser des oiseaux à simple peigne dans un programme d’élevage.
Le Dominique est un oiseau actif et un bon butineur qui se débrouille très bien en plein air. Docile et calme, il se débrouille aussi bien en enfermement. Le plumage épais, le peigne rose et le plumage précoce conviennent bien au temps froid. Les poulettes de printemps poussent rapidement, mûrissent tôt et continuent de pondre des œufs brun clair à brun foncé tout au long de l’hiver. La plupart des poules Dominique vont couvent, mais pas trop, et élèvent une couvée d’œufs. Le Dominique produit également un bon oiseau de table.
Le regain d’intérêt pour le Dominique est gratifiant pour ceux qui ont gardé la foi en ce petit oiseau courageux qui a si bien servi les premiers colons et les agriculteurs. Un Dominique dans la basse-cour est un morceau d’histoire vivante, et pourtant il reste un oiseau robuste et productif.
Nos remerciements à Yale University Press pour leur aimable permission de publier ce profil de The Encyclopedia of Historic and Endangered Races de bétail et de volaille (Copyright 2001 par l’Université de Yale), par Janet Vorwald Dohner. Cet ouvrage de 500 pages est une référence définitive sur l’élevage patrimonial, décrivant l’histoire et les caractéristiques de près de 200 races de volailles, bovins, porcs, chèvres, moutons et chevaux.L’Encyclopédie des races de bétail et de volaille historiques et menacées est disponible sur Amazon.