La parabole du mouton perdu: un regard de plus près | L’échange | Un blog d’Ed Stetzer

L’essai de cette semaine de la Bible d’étude de la Mission de Dieu se concentre sur la parabole de la brebis perdue. Vous pouvez obtenir votre exemplaire de la Bible d’étude de la Mission de Dieu ici.

L’auteur de l’essai d’aujourd’hui est Afshin Ziafat. Afshin est pasteur principal de la Providence Church à Frisco, Texas, et est également écrivain pour The Gospel Project.

Par Afshin Ziafat

La parabole de la brebis perdue est la première de trois paraboles consécutives que Jésus partage avec ses disciples pour nous montrer le cœur de Dieu et la mission du Christ. La mission de Dieu en Christ est de chercher et de sauver les perdus (Lc 19:10). Cette histoire nous met au défi de regarder notre propre cœur, de voir le cœur de Dieu et de bouger avec compassion pour atteindre les perdus avec le l’espérance du Christ.

Cette parabole vient sur les talons des pharisiens et des scribes grognant sur le fait que Jésus reçoit des pécheurs. Cela se termine avec Jésus parlant des 99 justes qui n’ont pas besoin de se repentir. L’Écriture est claire qu’il n’y a personne qui soit juste en dehors de Christ (Rm 3:10), donc cette dernière déclaration est destinée à se référer à des personnes qui pensent être justes et n’ont pas besoin de se repentir. L’Évangile enseigne que nous ne sommes pas justes dans nos propres œuvres et que nous sommes redevables à la grâce et à la miséricorde du Christ pour notre justice (Lc 18, 9-14). Nous sommes tous pécheurs et avons été perdus avant que Christ ne nous ait sauvés!

Jésus oppose le grognement de «l’élite religieuse» à la joie dans le ciel pour un pécheur qui se repent. À travers cette parabole, nous voyons la concentration intense de notre Dieu dans le ciel pour ceux qui sont encore perdus. C’est un rappel humiliant que Dieu ne s’intéresse pas seulement à nous mais aussi à ceux qui ne le connaissent pas. Après que Jésus se révèle être le bon berger qui donne sa vie pour les brebis, il continue en disant: «J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie; je dois les amener aussi, et elles écouteront ma voix. Alors il y aura un troupeau, un berger »(Jn 10, 16). L’œuvre de salut que Dieu a commencée en nous n’était pas destinée à se terminer avec nous mais à aller vers d’autres «brebis». Dieu a dit à Abraham qu’il ferait de lui une grande nation et que «tous les peuples de la terre seront bénis par toi» (Gn 12: 3). Il est impératif pour nous de savoir que nous servons un Dieu qui est constamment en mission pour sauver la brebis perdue.

La pensée étonnante de la mission de Dieu est qu’il a choisi de nous utiliser comme ses ambassadeurs pour accomplir cette mission. Ceux qui sont réconciliés avec Dieu par le Christ reçoivent le ministère de la réconciliation et, en tant qu’ambassadeurs du Christ, ils reçoivent le message de la réconciliation (2Co 5: 18-20). Dans cette parabole, le berger laisse les 99 en plein champ pour poursuivre la brebis perdue. Jésus formule cette idée dans une question au verset quatre qui vise à attirer l’auditeur à l’action. Allons-nous quitter les 99 et poursuivre la brebis perdue? Jésus s’est vidé, a pris la forme d’un serviteur, et est devenu obéissant jusqu’à la mort pour nous sauver. Pour participer à cette mission de Dieu, nous devons aussi laisser derrière nous certaines choses et poursuivre ceux qui ne se sont pas encore réconciliés avec lui. Nous devons quitter nos zones de confort et nos désirs égoïstes pour rejoindre Dieu dans sa mission pour la brebis perdue!

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