« Robespierre était soit un tyran, soit un serviteur du peuple; un sauveur de la Révolution ou le diable incarné. Pourtant, comme tant de figures du passé, la vérité sur la question est un peu plus complexe. « Robespierre a grandi à Arras (a » ras) à 160 km au nord de Paris. Fils d’avocat, il est devenu avocat et s’est distingué dans la pratique du droit et comme fonctionnaire local. Il avait une réputation de compassion. représentant les pauvres à la cour et éveillant ainsi les soupçons de la petite noblesse locale. Leur méfiance s’enflamma encore plus lorsqu’il se présenta comme candidat pour représenter la province dans les États « -Général, le parlement français en 1789. Pour la première fois. depuis 1614, le roi Louis XVI, confronté à la faillite financière nationale et à des troubles sociaux profonds, avait appelé les États généraux à se réunir à Versailles et à délibérer sur l’avenir de la France. Cinquième des huit députés élus de l’Artois, Robespierre prit son siège avec le troisième Estate et a commencé sa carrière politique et son ascension fulgurante au pouvoir ultime.
Contenu: Les États généraux étaient divisés en trois parties. Premier État, clergé, Second État, Noblesse, Tiers État, les communs. Robespierre a servi dans le Tiers État. Dès le début, il a fait sa marque, s’exprimant de manière articulée plus de 500 fois à l’Assemblée nationale au nom des classes inférieures, défendant les droits des juifs, des esclaves noirs, des acteurs, s’opposant au veto royal et à la discrimination religieuse. En 1790, il s’identifie étroitement à un club politique de gauche, les Jacobins, du nom de leur lieu de rencontre, un ancien monastère catholique. Les Jacobins ont agi quelque chose comme un parti politique ou un groupe de pression radical au sein de l’Assemblée nationale et avec leurs confédérés se sont assis haut sur le côté gauche de la Chambre. Bientôt Robespierre et ses alliés furent appelés montagnards ou Montagne. En 1791, le roi Louis et sa famille ont tenté de fuir le pays, puis il a été prouvé qu’ils complotaient avec les ennemis étrangers de la France. Après le déclenchement de la guerre avec l’Autriche et la soi-disant Seconde Révolution en 1792, Robespierre plaida avec succès pour l’exécution du roi.
Au printemps de 1793, la France était confrontée à une série de problèmes qui auraient brisé toute autre puissance. Une coalition d’armées européennes menaçant la frontière, des émeutes de la faim à Paris, une révolte paysanne dans le sud-ouest, la ville de Lyon en rébellion et la base navale méditerranéenne de Toulon se rend aux Britanniques. Un comité de sécurité est formé et à l’été, il était dirigé par Robespierre, mais pour la première fois depuis Louis XIV, la France avait un gouvernement déterminé à régner.
À la tête du comité était Maximilien Robespierre, un avocat du nord du pays devenu politicien radical. Une coalition d’armées européennes s’est massée à la frontière, déterminée à écraser la Révolution. Les paysans sont en révolte, la ville de Lyon s’est rebellée et la base navale méditerranéenne de Toulon a été cédée aux Britanniques. e la menace extérieure, le Comité a appelé la nation tout entière aux armes, la soi-disant levée en masse. En 1794, 850 000 hommes étaient sous les armes, écrasant et battant les armées ennemies. Les paysans ont été réprimés et Lyon repris avec des tactiques brutales. Dans le sud, un jeune officier d’artillerie, Napoléon Bonaparte, a repris la base navale de Toulon et à 23 ans a été promu brigadier général et son premier goût de reconnaissance nationale.
Pour débarrasser le pays de la dissidence interne, le Comité a institué le règne de la terreur. Aristocrates, prêtres peu coopératifs, politiciens monarchistes, généraux infructueux, toute personne trop modérée ou pas assez extrême se faisait raser le cou par la guillotine. L’ami journaliste de Robespierre, Desmoulins, a écrit à propos de cette période: «Les dieux ont soif.» À l’été 1794, environ 40 000 étaient morts. Robespierre fut élu président de la Convention nationale le 4 juin, mais son pouvoir démesuré fit des ennemis et des alliés très nerveux. Un complot a émergé et il a été arrêté le 27 juillet. La justice révolutionnaire est rapide et le lendemain, les têtes de lui et de 22 de ses partisans ont roulé dans les paniers sanglants de la place de la Révolution. Pris dans la machine à mort de sa propre création, Robespierre serait dans les premières années condamné comme un tyran sanguinaire, mais la réflexion historique plus tard a adouci cette analyse et on se souvient aussi de lui comme d’un champion des pauvres, des démunis et des opprimés politiques.