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Discussion

Le genou bloqué est une affection orthopédique caractérisée par une incapacité à étendre complètement le genou en raison d’une structure intra-articulaire déplacée.1 Le la cause la plus fréquente de genou bloqué est une déchirure du ménisque dans la poignée du seau. Les autres causes comprennent les lésions du ligament croisé, les fractures ostéochondrales, l’arthrose et les plicae synoviaux.3 Ces conditions se traduisent par un fragment lâche, qui se coince entre le condyle fémoral et le plateau tibial lors du mouvement d’extension du genou, empêchant ainsi l’extension complète. Le genou bloqué peut être diagnostiqué avec précision avec des antécédents adéquats et un examen clinique minutieux. Des antécédents précis de blessures, en particulier impliquant des forces de rotation et de flexion sur le genou, et des signes physiques de sensibilité et d’épanchement de la ligne articulaire sont des caractéristiques notables de verrouillage dû à une obstruction mécanique.3 Les IRM ont été suggérées pour différencier le «  vrai  » verrouillage et le «  pseudo « verrouillage, une condition dans laquelle l’incapacité d’étendre complètement le genou est due à une douleur ou à des spasmes musculaires, et non à une obstruction mécanique.4 Dans notre pratique, une IRM est réalisée pour détecter toute blessure d’autres structures, telles que les ligaments croisés et le cartilage articulaire. Cette pratique facilite la planification préopératoire et nous permet de conseiller le patient sur les procédures et la rééducation postopératoire.

L’arthropathie goutteuse est caractérisée par une hyperuricémie due à un dysfonctionnement du métabolisme des purines. Cet état hyperuricémique se traduit par le dépôt de cristaux d’urate monosodique dans les tissus mous et les articulations. L’accumulation de ce cristal également connu sous le nom de tophi, qui, dans l’articulation du genou, pourrait d à la formation d’un corps lâche. C’est une cause rare mais connue de blocage du genou. Cependant, les preuves dans la littérature sont rares et consistent principalement en des rapports de cas.5,6,7 Les caractéristiques IRM des tophus intra-articulaires sont des masses hétérogènes d’intensité intermédiaire dans les images pondérées en T1 et en T2. Ces masses sont principalement dues au degré de calcification du tophi.8 Comme chez notre patient (cas 1), un cas a été rapporté précédemment dans lequel une IRM réalisée en préopératoire n’a pas révélé ces caractéristiques.6 Il est probable que la quantité et le degré de calcification des tophus dans le genou de notre patient était très minime, il n’a donc pas été détecté lors de l’examen IRM. Comme dans notre cas, le débridement arthroscopique a réussi à restaurer l’amplitude des mouvements dans la plupart des cas de verrouillage dû à tophi intra-articulaire.6,7

Le LNS est une forme localisée de tumeur proliférative bénigne issue de la synoviale, dont l’étiologie n’est pas entièrement comprise. Les traumatismes, ainsi que les facteurs allergiques, toxiques et génétiques ont Dans notre cas (cas 2), la lésion provenait de la synoviale proche du compartiment médial du genou, ce qui a entraîné le piégeage de la masse entre le condyle fémoral médial et le tibial médial. plateau, empêchant l’extension complète du genou. Le genou bloqué est l’une des manifestations de cette lésion intra-articulaire, tandis que d’autres caractéristiques cliniques rapportées incluent l’instabilité du genou, la douleur antérieure du genou et le gonflement du genou.9–11 Les résultats de l’IRM suggérant un SLN ne sont pas spécifiques. Celles-ci incluent des masses de tissus mous avec un signal iso ou hyperintense de T1 et une intensité de signal variable de T2 dans les images pondérées. Il est probable que la masse dans notre cas n’a pas été détectée en raison de sa taille relativement plus petite par rapport à d’autres dans la littérature.12 Bien que histologiquement similaire à la synovite villonodulaire pigmentée plus diffuse (PVNS), LNS n’a pas la caractéristique de fronde- comme les projections et les dépôts importants d’hémosidérine.12 Il est important de faire la distinction entre les deux formes de tumeurs bénignes prolifératives car, alors que le LNS est traitable par simple excision et a un faible taux de récidive, le PVNS justifie une synovectomie étendue en raison de son taux de récidive élevé.12 La résection arthroscopique est recommandée comme meilleur traitement pour le LNS du genou, sauf dans les cas de tumeurs de grande taille, pour lesquelles une arthrotomie peut être nécessaire.9

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