Sault Sainte Marie (Français)

Sault Sainte Marie, ville, siège du district d’Algoma, centre-sud de l’Ontario, Canada, sur la rive nord de la rivière St. Marys, entre les lacs Supérieur et Huron, en face de Sault Ste. Marie, Michigan, États-Unis Le site était connu des explorateurs français après les explorations d’Étienne Brûlé (1622); il s’appelait Sault Ste. Marie («Rapides de Sainte Marie») en 1669, lorsqu’une mission jésuite y fut établie par les Français. Faisant partie de la Nouvelle-France, la région fut cédée aux Britanniques en 1763 et en 1783 la Compagnie du Nord-Ouest fonda une poste là-bas et construit une petite écluse (achevée en 1797–98) pour gérer les canots et les petits bateaux à des fins commerciales. L’écluse a été détruite par les troupes américaines pendant la guerre de 1812 et reconstruite en tant que site historique à la fin du 19e siècle.

Sault Sainte Marie

Sault Sainte Lieu historique national du canal Marie, avec le pont international en arrière-plan, Sault Sainte Marie, Ontario, Canada.

P199

La croissance de Sault Ste. Marie a été étroitement associée aux rapides, aux écluses et au canal qui les entourent. L’écluse canadienne actuelle a été construite à des fins militaires à la fin du 19e siècle et s’est élargie plus tard à sa taille actuelle: 18 5 pieds (5,6 mètres) de profondeur, 60 pieds de largeur et 850 pieds de longueur. Le canal lui-même mesure 2,22 km de long. Les transports bon marché et l’énergie hydroélectrique ont conduit la ville à devenir un centre d’industrie lourde. Les principaux produits manufacturés comprennent le fer et l’acier, le papier et le bois d’œuvre, le goudron et les produits chimiques et la bière. De plus, le «Soo», comme la ville est parfois appelée, est un centre de chasse, de pêche et d’extraction de minerai de fer. Il est relié à Sault Ste. Marie, au Michigan, par des ponts ferroviaires et routiers internationaux et à d’autres villes canadiennes par la route transcanadienne et par les voies ferrées. Inc. ville, 1887; ville, 1912. Pop. (2006) 74 948; (2011) 75 141.

Leave a Reply

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *